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Jimmy Page & The Black Crowes
Live At The Greek

Jimmy Page & The Black Crowes
Live At The Greek (latg.jpg)



Sorti en 1999.

Rock critic :
Rencontre au sommet, ce concert enregistré en octobre 1999 réunit le cerveau de Led Zeppelin et les jeunes Black Crowes d'Atlanta. Devant une telle affiche, difficile de ne pas baver. Mais ce type d'entreprise peut avoir ses limites ; ou plutôt deux issues possibles. Déjà, le répertoire : quatorze des vingt titres proviennent des saintes écritures zeppeliniennes, les six compositions restantes se partageant un butin principalement blues (Willie Dixon, Elmore James, Peter Green et même le "Shapes Of Things" des Yardbirds). Notre association de malfaiteurs d'un soir pourra alors relire respectueusement ces standards rock'n'roll, ou se lancer dans des expérimentations en tous genres plus osées. Les frères Robinson et Jimmy Page ont opté pour la première solution. Après une simple écoute de ce double Live At The Greek, on aurait préféré davantage de désordre. Un chouïa plus d'irrévérence. Que Chris Robinson morde le mollet de Page. Ou que le guitariste de Led Zep fracasse sa Les Paul sur la tête du chanteur des Black Crowes. Mais à l'arrivée, le classicisme choisi finit par rafler la mise. Jimmy Page n'est jamais meilleur que lorsqu'il se prend pour… Jimmy Page. Les Black Crowes ont assez de charisme pour ne pas se transformer en orchestre de bal pour congrès annuel d'Hell's Angels à la retraite. Et tout compte fait, ce conservatisme d'apparence est balayé par les envolées guitaristiques de Page, les braillements jamais trop "plantiens" de Chris Robinson et l'esprit festif que dégage cet ensemble. Mieux, lorsqu'elle plonge dans la mer blues, notre équipée devient vraiment sauvage. Bref, du sans surprise étonnamment jouissif. --Marc Zisman

Compact
Classic revisited. Oh p...tain, voilà de quoi redonner des tiags de vingt ans à tous les amoureux de Led Zep ! Plus fort encore que la réunion (trop ?) tardive de Page et Plant, voici que le Jimmy s'offre un backing band d'exception pour se remettre quelques tranches du fameux dirigeable entre les esgourdes. Rich Robinson et Audley Freed assurent le mur de guitares derrière, donnant à l'ensemble un aplomb impressionnant ; la rythmique pétarade sans jamais trop en faire (de ce côté-là, impossible d'égaler la formation d'origine, autant s'abstenir) et Chris Robinson chante Plant presque mieux que Plant lui-même, un comble, on se croirait dans la quatrième dimension !!! La bonne nouvelle sera double pour vous, futurs amoureux de ce live incendiaire, puisque le disque -longtemps disponible uniquement sur internet- débarque dans les bacs, et que les Crowes et le Jimmy vont venir assurer quelques demonstrations de bon ton sur nos planches hexagonales, dont un rendez-vous au Zénith parisien qui s'annonce d'ores et déjà fumeux et fumant… Pour ce qui est du contenu des (presque) deux heures du disque, rien que des standards de blues et, surtout, ô combien surtout, une flopée de titres de Led Zep à tomber par terre : "Heartbreaker", "Whole Lotta Love", "Ten Years Gone", "The Lemon Song", "Celebration Day", "Hey Hey What Can I Do", "Your Time Is Gonna Come", etc., etc. Est-il besoin de dire quoi que ce soit d'autre pour que vous compreniez l'importance et l'utilité d'ordre public de la double-rondelle ?…


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